TEXTO COM TRADUÇÃO: LA DISPARITION (ÁUDIO NATIVO)

Hoje vamos praticar a audição e a leitura com o primeiro capítulo do livro "Le Dernier Verre". Leia o texto em francês e acompanhe também com a tradução em português e o áudio nativo. Bons Estudos!

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Sumário

Salut, tudo certinho por aí?

Hoje praticamos a audição e a leitura com o primeiro capítulo do livro Le Dernier Verre. Bons Estudos!

TEXTO EM FRANCÊS

LA DISPARITION

Quand Pauline Leconte a vingt ans, elle apprend que ses parents l’ont adoptée. Elle est bouleversée et se dispute avec eux.

— Pourquoi est-ce que vous ne m’avez pas dit la vérité ? leur demande-t-elle.

Ils lui racontent que sa vraie mère était très jeune et qu’elle était toxicomane. C’est pourquoi

elle n’était pas capable de s’occuper d’elle. Mais Pauline ne se contente pas de cette explication. Elle se pose des questions et veut connaître ses origines. Alors elle décide finalement de se mettre à la recherche de sa vraie mère.

À l’aide d’une association, elle apprend que sa mère habitait dans un petit village où elle travaillait chez un vigneron. Mais sur son père, il n’y a aucune information. La jeune fille va donc dans ce village pour trouver une réponse à ses questions. À sa famille, elle dit qu’elle part faire du camping avec sa meilleure amie Maud. Son copain Thierry est le seul qui sait où elle est. Elle fait son sac à dos et part. Le voyage l’amène au bord de la Loire, le plus grand fleuve de France. Quand elle descend du bus, elle se dirige d’abord vers la boulangerie. Elle veut savoir comment aller chez le vigneron. À l’entrée, elle voit une affiche où on peut lire « Jeune fille disparue ».

— Bonjour, Mademoiselle, ça fait plaisir de voir des nouvelles têtes au village. Vous désirez

? dit la boulangère.

— Bonjour Madame, un croissant et un pain au chocolat, s’il vous plaît. Pauline hésite, puis, elle lui demande :

— Pourriez-vous me dire comment aller chez le vigneron ?

— Vous voulez faire une dégustation de notre fameux Muscadet ? dit-elle avec un grand sourire.

— Non, je suis à la recherche d’une certaine Monique Dumont. Elle a travaillé chez Monsieur Plissac, le vigneron, il y a vingt ans environ.

— Monique Dumont, laissez-moi réfléchir. Bien sûr que je la connais. Elle était employée chez le vigneron à cette époque. C’est vraiment tragique ce qui lui est arrivé.

— Ah bon, pourquoi ?

— Un jour, la pauvre a disparu. La police l’a cherchée pendant des mois. Finalement, ils l’ont retrouvée morte au bord du fleuve. On n’a jamais retrouvé son meurtrier. Et maintenant, dans notre jolie région, qui est connue pour ses châteaux, il y a un nouveau drame.

Regardez, dit-elle en montrant l’affiche à la porte d’entrée, encore une fille qui a disparu. Après, la boulangère lui explique le chemin et Pauline sort. Dehors, elle commence à pleurer. La nouvelle de la mort de sa vraie mère la bouleverse.

— Mais je veux quand même en savoir plus sur elle, se dit-elle.

Elle sort donc du village et se dirige vers le vignoble qui se trouve sur une colline. Tout à coup, elle entend une voiture ralentir derrière elle. Un homme baisse la fenêtre. De la musique sort de la voiture. Il lui demande :

— Vous allez où, Mademoiselle toute seule sur la route ?

— Je vais chez le vigneron.

— Vous allez chez Monsieur Plissac ? Je peux vous emmener, si vous voulez. Je travaille pour lui.

Pauline hésite. Mais son sac à dos pèse lourd et elle est fatiguée du voyage.

— Allez, venez. Je ne vais pas vous manger, dit-il en souriant.

— D’accord, dit-elle et elle monte dans la voiture.

Quand à la radio ils passent une chanson de Serge Gainsbourg, il monte le son. Quel drôle de type, se dit-elle. Bientôt, il va commencer à me faire les beaux yeux.

— Je m’appelle Manu. Je suis d’ici et je travaille depuis trente ans au Château Plissac. Ma famille est dans la vigne depuis trois générations. Et qu’est-ce qui vous amène ici, princesse ?

Pauline lui raconte qu’elle est venue pour chercher sa mère qui travaillait chez le vigneron, mais qu’elle a appris sa mort. Elle lui demande s’il la connaissait. Manu lui raconte alors qu’il travaillait avec sa mère dans la même équipe chez le vigneron et lui promet de lui montrer une photo d’elle quand ils arriveront. Au moment où l’information sur l’enquête de la jeune fille disparue passe à la radio, Manu éteint. Ils arrivent dans la cour et Manu arrête le moteur. Quand Pauline descend de la voiture, un chien court vers elle…

— C’est Gustave, il est gentil, il veut seulement jouer dit Manu en se dirigeant vers la maison. Ne vous étonnez pas. Monsieur Plissac n’est pas là en ce moment. Il est parti quelques jours pour le salon des vignerons. Mais vous pouvez rester ici, si vous voulez. Venez, je vous montre votre chambre. Demain, je vous fais visiter le vignoble et je vous montre les photos, dit-il.

Pauline le suit dans la maison, contente de pouvoir se reposer enfin. Quand elle est dans sa chambre, son portable sonne. C’est Thierry.

— Mais tu es où exactement ? J’ai essayé toute la journée de te joindre.

Pauline dit qu’il n’y a pas de réseau là-bas et lui raconte sa rencontre.

— Je vais rester au vignoble pendant quelques jours. J’ai enfin trouvé une trace de ma mère, tu comprends ?

— Je comprends. Mais fais bien attention à toi !

— Oui, oui… ne t’inquiète pas.

Madame Leconte a rencontré Maud au supermarché. Maintenant elle sait que sa fille n’est pas partie avec elle. Comme Maud n’était au courant de rien, Madame Leconte signale la disparition de Pauline à la police. C’est la commissaire Clément qui est responsable de l’enquête. Quand elle interroge les parents, ils lui racontent leur dispute au moment où Pauline avait appris qu’elle n’était pas leur fille.

— Dans la plupart des cas, les personnes veulent connaître leurs origines. Je suis sûre que Pauline s’est mise à la recherche de sa mère sans vous le dire, dit la commissaire. Qui peut savoir où votre fille est partie ? Sa meilleure amie ou un petit-ami peut-être ?

Madame Leconte hésite.

— Sa meilleure amie Maud ne sait rien, mais peut-être son copain Thierry…

Finalement, elle donne le numéro de Thierry à la commissaire et lui raconte aussi le reste de l’histoire.

— Merci, vos informations me seront très utiles, Madame Leconte, dit Clément. On va sûrement la trouver.

Le lendemain, il fait beau au vignoble. Pauline a bien dormi. Elle regarde par la fenêtre et aperçoit Manu fumer une cigarette et prendre son café sur la terrasse. Quand il la voit, il lui dit bonjour et lui fait signe de descendre.

— Bien dormi, princesse ? demande-t-il quand elle arrive. Venez, je vous montre la photo de votre mère. Vous lui ressemblez beaucoup. Regardez, c’est elle.

Pauline s’approche. Sur la photo noir et blanc, on voit toute l’équipe. Sa mère est souriante, Manu a raison, Pauline lui ressemble un peu. Sur la photo, sa mère semble échanger un regard complice avec un homme qui se trouve à côté d’elle sur un tracteur.

— Qui est cet homme ? demande Pauline.

— Ça, c’est une longue histoire, dit-il, tout à coup sérieux. C’est Richard. Un grand charmeur, il aimait beaucoup les femmes. Il était marié mais il a eu une liaison avec votre mère.

Elle est tombée enceinte de lui, mais il n’a pas quitté sa femme avec qui il avait déjà une fille de quatre ans.

— Mais alors, c’est mon père ! s’exclame Pauline.

— Oui. Après votre naissance, Monique a voulu partir. Quand elle a disparu, on a cru qu’elle était partie, mais finalement on l’a retrouvée morte au bord du fleuve. Maintenant, vous connaissez votre histoire. Excusez-moi, j’ai du travail. À tout à l’heure.

Tandis que Manu se lève et part au vignoble avec son chien, Pauline regarde encore un bon moment la photo. Après, elle fait le tour de la maison pour découvrir l’endroit où sa mère a vécu. Curieuse, elle entre dans la cave.

— C’est bizarre. La production ne semble plus se faire ici, se dit-elle en enlevant une toile d’araignée de son nez.

Lorsqu’elle descend les escaliers, la lumière s’éteint tout à coup. Pauline entend la porte du haut se fermer. Son coeur commence à battre. Elle entend quelqu’un descendre l’escalier.

— Inutile de te cacher, Pauline. Tu es à moi, dit la voix qu’elle reconnaît tout de suite. Elle sent juste une piqûre dans sa nuque. Puis, la jeune fille s’évanouit.

Quand la commissaire appelle Thierry, il est sur la route pour le vignoble. Il ne veut pas qu’elle soit toute seule dans cette situation. Il est étonné que la police la cherche mais il dit à la commissaire où se trouve Pauline. Lorsqu’il parle de sa rencontre avec un inconnu chez qui elle habite, la commissaire Clément se pose des questions. Elle regarde où se trouve ce village sur Internet et trouve un article concernant la disparition d’une jeune fille. Clément alerte tout de suite ses collègues sur place, monte dans sa voiture et part en direction de la Loire.

Quand Pauline se réveille, elle se trouve enfermée dans une grange. À côté d’elle, il y a une autre jeune fille.

— Qu’est-ce qui s’est passé ? lui demande-t-elle.

La fille lui fait signe de se taire en montrant la porte qui s’ouvre. Manu entre et leur apporte à manger.

— Alors, vous avez déjà fait connaissance ? dit-il en apportant deux assiettes.

— Tu n’iras pas loin comme ça, dit Pauline.

— Tu ressembles vraiment beaucoup à ta mère, répond-il sûr de lui. Elle s’est révoltée aussi au début. Pourtant, je lui ai donné tout mon amour. Comment a-t-elle pu préférer votre père ! Finalement, elle a fini par me supplier. Mais c’était trop tard ! Elle méritait de mourir.

Les deux jeunes filles se regardent terrifiées. Puis, Pauline demande :

— Notre père ?

— Oui, Richard était votre père. Pauline, je te présente Angélique, ta soeur. Il est resté avec sa mère, explique-t-il en montrant l’autre jeune fille. Il a rendu ta mère tellement malheureuse. Quand elle est venue me raconter qu’elle était enceinte, je lui ai proposé de l’épouser. Je t’aurais élevée comme si tu étais ma propre fille. J’aimais tellement ta mère. Mais elle a refusé, vous imaginez ? Maintenant, le ciel m’a envoyé sa fille. Tu es à moi, Pauline !

— D’accord, je suis à toi, dit Pauline en faisant comme si elle était d’accord. Mais laisse au moins partir Angélique. Elle ne t’a rien fait.

— Sa mère a toujours su que c’était moi qui avais tué ta mère. C’était sa meilleure amie avant. Elle venait me harceler parfois en disant qu’elle connaissait la vérité. Mais elle n’avait pas de preuves. Pour qu’elle arrête enfin, j’ai kidnappé sa fille. Mais maintenant, la situation a changé et Angélique est témoin. Elle doit donc mourir. Après, nous allons pouvoir enfin vivre tranquillement ensemble, toi et moi.

La porte se ferme à nouveau. Manu s’en va triomphant. Les deux filles se regardent.

— Je n’ai pas retrouvé ma mère mais au moins j’ai trouvé une soeur, dit Pauline en prenant Angélique dans ses bras.

Ensuite, elles commencent à chercher une fenêtre ou une autre porte pour sortir. Mais la porte de la grange est bien fermée et il n’y a pas d’autre sortie. Angélique raconte à Pauline que leur père s’est suicidé quand elle avait huit ans.

— Tu sais, il était gentil mais très triste. Il pensait que ta mère était morte à cause de lui. Et il ne savait rien sur toi.

Pauline est contente d’en apprendre un peu plus sur lui quand tout à coup, elles entendent le chien approcher de la grange. Doucement, Pauline l’appelle et glisse son assiette avec les restes du repas sous la porte. Attiré par l’odeur, Gustave commence à creuser un trou sous la porte. Pauline et Angélique creusent de l’autre côté.

Thierry a trouvé le chemin pour aller au vignoble. Quand il arrive, il voit Manu devant la maison. Quand il lui demande où est Pauline, Manu fait comme s’il ne la connaissait pas et envoie Thierry à un autre vignoble. Au début, Thierry est méfiant, mais finalement, il s’en va. Au carrefour, il voit une voiture de police. C’est la commissaire. Thierry lui fait signe de s’arrêter. Il raconte à Clément qu’il vient du vignoble mais qu’un homme l’a informé que ce n’était pas le bon. La commissaire est sceptique et veut quand même aller au vignoble interroger cet homme. Elle lui parle de la jeune fille disparue. Thierry demande s’il peut venir avec elle. Clément accepte. Il se gare et monte dans la voiture de police.

Grâce à l’aide de Gustave, Pauline et Angélique arrivent à sortir. Elles essaient de traverser la cour sans être aperçues par Manu qui est en train d’inspecter sa voiture. Elles sont presque arrivées au portail quand tout à coup le chien commence à aboyer. Manu lève la tête et voit les deux filles s’enfuir. Sans hésiter, il saute dans sa voiture. Les deux soeurs commencent à courir. Elles entendent la voiture s’approcher. Elles tournent dans un chemin étroit qui mène à la rivière. Comme Manu ne peut pas y aller en voiture, il sort et continue à pied. Les deux filles entendent le bruit de la portière de la voiture et commencent à courir encore plus vite.

Quand Clément et Thierry arrivent au vignoble, ils ne trouvent personne. Dans la grange, ils découvrent les restes d’un repas. Puis, la commissaire voit des traces de pneu devant la maison et décide d’aller dans leur direction. Clément et Thierry remontent donc dans la voiture. La commissaire roule vite. Quand ils trouvent une voiture avec la portière grande ouverte au bout de la route, ils descendent et suivent le chemin étroit à pied. Ils arrivent juste à temps… Angélique est déjà tombée à l’eau.

— Les mains en l’air, crie Clément.

Manu, qui était en train d’étrangler Pauline, s’arrête. Thierry saute dans l’eau et aide Angélique à sortir tandis que Clément menotte Manu.

—Vous avez eu de la chance, dit la commissaire. La recherche de votre mère vous a presque coûté la vie.

— C’est vrai, j’aurais pu mourir, dit Pauline, mais au moins j’ai trouvé une réponse à mes questions. Et puis j’ai trouvé aussi une soeur, dit-elle en montrant Angélique.

TRADUÇÃO EM PORTUGUÊS

O DESAPARECIMENTO

Quando Pauline Leconte tem vinte anos, ela descobre que seus pais a adotaram. Ela fica devastada e discute com eles.

— Por que vocês não me disseram a verdade? — pergunta a eles.

Eles contam a ela que sua mãe biológica era muito jovem e que era viciada em drogas. É por isso que ela não era capaz de cuidar dela. Mas Pauline não se contenta com essa explicação. Ela se faz perguntas e quer conhecer suas origens. Então, ela decide finalmente procurar por sua mãe biológica.

Com a ajuda de uma associação, ela descobre que sua mãe morava em uma pequena aldeia onde trabalhava para um viticultor. Mas sobre seu pai, não há nenhuma informação. A jovem então vai para essa aldeia para encontrar uma resposta para suas perguntas. Para sua família, ela diz que vai acampar com sua melhor amiga Maud. Seu namorado Thierry é o único que sabe onde ela está. Ela faz sua mochila e parte. A viagem a leva à beira do Loire, o maior rio da França. Quando desce do ônibus, ela se dirige primeiro à padaria. Ela quer saber como chegar à casa do viticultor. Na entrada, ela vê um cartaz onde se lê “Menina desaparecida”.

— Bom dia, Senhorita, é um prazer ver novos rostos na aldeia. O que deseja? — diz a padeira.

— Bom dia, Senhora, um croissant e um pão de chocolate, por favor. Pauline hesita, depois pergunta:

— Poderia me dizer como chegar à casa do viticultor?

— Você quer fazer uma degustação do nosso famoso Muscadet? — diz ela com um grande sorriso.

— Não, estou à procura de uma tal Monique Dumont. Ela trabalhou para o Senhor Plissac, o viticultor, há cerca de vinte anos.

— Monique Dumont, deixe-me pensar. Claro que eu a conheço. Ela era empregada do viticultor naquela época. É realmente trágico o que aconteceu com ela.

— Ah é? Por quê?

— Um dia, a pobre desapareceu. A polícia a procurou por meses. Finalmente, eles a encontraram morta à beira do rio. Nunca encontraram seu assassino. E agora, em nossa bela região, que é conhecida por seus castelos, há um novo drama.

Olhe, — diz ela, apontando para o cartaz na porta de entrada, — mais uma menina desapareceu. Depois, a padeira lhe explica o caminho e Pauline sai. Lá fora, ela começa a chorar. A notícia da morte de sua verdadeira mãe a devastou.

— Mas eu quero saber mais sobre ela, de qualquer forma — diz para si mesma.

Ela sai então da aldeia e se dirige para o vinhedo que fica em uma colina. De repente, ela ouve um carro diminuir a velocidade atrás dela. Um homem abaixa a janela. A música sai do carro. Ele pergunta:

— Para onde você vai, senhorita sozinha na estrada?

— Vou para a casa do viticultor.

— Você vai para a casa do senhor Plissac? Posso te levar, se quiser. Eu trabalho para ele.

Pauline hesita. Mas sua mochila está pesada e ela está cansada da viagem.

— Vamos lá, venha. Não vou te comer — diz ele sorrindo.

— De acordo — diz ela, e entra no carro.

Quando no rádio toca uma canção de Serge Gainsbourg, ele aumenta o volume. Que tipo estranho, pensa ela. Logo ele vai começar a me paquerar.

— Meu nome é Manu. Sou daqui e trabalho há trinta anos no Château Plissac. Minha família está na viticultura há três gerações. E o que te traz aqui, princesa?

Pauline lhe conta que veio procurar sua mãe que trabalhava para o viticultor, mas que soube de sua morte. Ela lhe pergunta se ele a conhecia. Manu então conta que trabalhava com sua mãe na mesma equipe do viticultor e promete lhe mostrar uma foto dela quando chegarem. No momento em que passam informações sobre a investigação da menina desaparecida no rádio, Manu desliga. Eles chegam no pátio e Manu desliga o motor. Quando Pauline desce do carro, um cachorro corre em sua direção…

— É o Gustave, ele é amigável, só quer brincar — diz Manu enquanto se dirige à casa. — Não se surpreenda. O senhor Plissac não está aqui no momento. Ele foi para o salão dos viticultores por alguns dias. Mas você pode ficar aqui, se quiser. Venha, vou te mostrar seu quarto. Amanhã, eu te mostro o vinhedo e te mostro as fotos — diz ele.

Pauline o segue até a casa, contente de poder finalmente descansar. Quando está no seu quarto, seu celular toca. É Thierry.

— Mas onde exatamente você está? Tentei te ligar o dia todo.

Pauline diz que não há sinal ali e conta sobre seu encontro.

— Vou ficar no vinhedo por alguns dias. Finalmente encontrei uma pista sobre minha mãe, entende?

— Entendo. Mas tome cuidado!

— Sim, sim… não se preocupe.

A senhora Leconte encontrou Maud no supermercado. Agora ela sabe que sua filha não foi com ela. Como Maud não sabia de nada, a senhora Leconte comunica o desaparecimento de Pauline à polícia. A comissária Clément é responsável pela investigação. Quando ela interroga os pais, eles contam sobre a briga que tiveram quando Pauline descobriu que não era filha deles.

— Na maioria dos casos, as pessoas querem conhecer suas origens. Tenho certeza de que Pauline começou a procurar sua mãe sem lhes contar — diz a comissária. — Quem pode saber para onde sua filha foi? Sua melhor amiga ou talvez um namorado?

A senhora Leconte hesita.

— Sua melhor amiga Maud não sabe de nada, mas talvez seu namorado Thierry…

Finalmente, ela dá o número de Thierry para a comissária e conta o resto da história.

— Obrigada, suas informações serão muito úteis, senhora Leconte — diz Clément. — Vamos certamente encontrá-la.

No dia seguinte, está um belo dia no vinhedo. Pauline dormiu bem. Ela olha pela janela e vê Manu fumando um cigarro e tomando café na varanda. Quando ele a vê, ele a cumprimenta e faz sinal para que desça.

— Dormiu bem, princesa? — pergunta ele quando ela chega. — Venha, vou te mostrar a foto da sua mãe. Você se parece muito com ela. Olhe, é ela.

Pauline se aproxima. Na foto em preto e branco, vê-se toda a equipe. Sua mãe está sorrindo, Manu está certo, Pauline se parece um pouco com ela. Na foto, sua mãe parece trocar um olhar cúmplice com um homem que está ao lado dela em um trator.

— Quem é esse homem? — pergunta Pauline.

— Essa é uma longa história — diz ele, de repente sério. — É Richard. Um grande sedutor, ele gostava muito de mulheres. Era casado, mas teve um caso com sua mãe.

Ela ficou grávida dele, mas ele não deixou sua esposa com quem já tinha uma filha de quatro anos.

— Mas então, ele é meu pai! — exclama Pauline.

— Sim. Depois do seu nascimento, Monique quis ir embora. Quando ela desapareceu, achamos que ela tinha partido, mas finalmente a encontramos morta à beira do rio. Agora, você conhece sua história. Desculpe-me, tenho trabalho. Até mais tarde.

Enquanto Manu se levanta e vai para o vinhedo com seu cachorro, Pauline olha a foto por mais um bom tempo. Depois, ela dá uma volta pela casa para descobrir o lugar onde sua mãe viveu. Curiosa, ela entra na adega.

— É estranho. A produção parece não estar mais acontecendo aqui — diz ela, enquanto remove uma teia de aranha do nariz.

Ao descer as escadas, a luz se apaga de repente. Pauline ouve a porta de cima se fechar. Seu coração começa a bater rápido. Ela ouve alguém descendo as escadas.

— Não adianta se esconder, Pauline. Você é minha — diz a voz que ela reconhece imediatamente. Ela sente apenas uma picada na nuca. Depois, a jovem desmaia.

Quando a comissária liga para Thierry, ele está a caminho do vinhedo. Ele não quer que ela fique sozinha nessa situação. Ele fica surpreso que a polícia esteja procurando por ela, mas diz à comissária onde Pauline está. Quando ele fala sobre o encontro com um estranho na casa onde ela está hospedada, a comissária Clément começa a suspeitar. Ela pesquisa na internet sobre essa aldeia e encontra um artigo sobre o desaparecimento de uma jovem. Clément alerta imediatamente seus colegas no local, entra no carro e parte em direção ao Loire.

Quando Pauline acorda, ela se encontra trancada em um celeiro. Ao lado dela, há outra jovem.

— O que aconteceu? — pergunta ela.

A garota faz sinal para que ela fique quieta, apontando para a porta que se abre. Manu entra e lhes traz comida.

— Então, vocês já se conheceram? — diz ele, trazendo dois pratos.

— Você não vai conseguir ir muito longe assim — diz Pauline.

— Você realmente se parece muito com sua mãe — responde ele, confiante. — Ela também se rebelou no início. No entanto, eu lhe dei todo o meu amor. Como ela pôde preferir seu pai! No final, ela acabou implorando para mim. Mas já era tarde demais! Ela merecia morrer.

As duas jovens se olham, aterrorizadas. Então, Pauline pergunta:

— Nosso pai?

— Sim, Richard era seu pai. Pauline, esta é Angélique, sua irmã. Ele ficou com a mãe dela — explica ele, apontando para a outra jovem. — Ele deixou sua mãe tão infeliz. Quando ela veio me contar que estava grávida, eu lhe propus casamento. Eu teria te criado como se fosse minha própria filha. Eu amava tanto sua mãe. Mas ela recusou, você pode imaginar? Agora, o céu me enviou sua filha. Você é minha, Pauline!

— Tudo bem, eu sou sua — diz Pauline, fingindo concordar. — Mas pelo menos deixe Angélique ir. Ela não te fez nada.

— A mãe dela sempre soube que fui eu quem matou sua mãe. Elas eram melhores amigas antes. Às vezes, ela vinha me assediar dizendo que sabia a verdade. Mas ela não tinha provas. Para que ela parasse, eu sequestrei a filha dela. Mas agora, a situação mudou e Angélique é testemunha. Ela deve morrer. Depois, finalmente poderemos viver juntos em paz, você e eu.

A porta se fecha novamente. Manu vai embora, triunfante. As duas garotas se olham.

— Eu não encontrei minha mãe, mas pelo menos encontrei uma irmã — diz Pauline, abraçando Angélique.

Em seguida, elas começam a procurar uma janela ou outra porta para sair. Mas a porta do celeiro está bem trancada e não há outra saída. Angélique conta a Pauline que seu pai se suicidou quando ela tinha oito anos.

— Sabe, ele era gentil, mas muito triste. Ele achava que sua mãe tinha morrido por causa dele. E ele não sabia nada sobre você.

Pauline fica feliz em saber um pouco mais sobre ele quando, de repente, elas ouvem o cachorro se aproximando do celeiro. Suavemente, Pauline o chama e desliza seu prato com os restos da refeição por baixo da porta. Atraído pelo cheiro, Gustave começa a cavar um buraco sob a porta. Pauline e Angélique cavam do outro lado.

Thierry encontrou o caminho para o vinhedo. Quando chega, vê Manu na frente da casa. Quando pergunta onde está Pauline, Manu finge não conhecê-la e envia Thierry para outro vinhedo. No início, Thierry fica desconfiado, mas finalmente, ele vai embora. No cruzamento, ele vê um carro da polícia. É a comissária. Thierry faz sinal para que ela pare. Ele conta a Clément que veio do vinhedo, mas que um homem informou que não era o lugar certo. A comissária fica cética e quer ir ao vinhedo para interrogar esse homem. Ela fala sobre a jovem desaparecida. Thierry pergunta se pode ir com ela. Clément concorda. Ele estaciona e entra no carro da polícia.

Com a ajuda de Gustave, Pauline e Angélique conseguem sair. Elas tentam atravessar o pátio sem serem vistas por Manu, que está inspecionando seu carro. Elas estão quase no portão quando, de repente, o cachorro começa a latir. Manu levanta a cabeça e vê as duas garotas fugindo. Sem hesitar, ele entra no carro. As duas irmãs começam a correr. Elas ouvem o carro se aproximando. Elas entram em um caminho estreito que leva ao rio. Como Manu não pode ir de carro, ele sai e continua a pé. As duas garotas ouvem o barulho da porta do carro e começam a correr ainda mais rápido.

Quando Clément e Thierry chegam ao vinhedo, não encontram ninguém. No celeiro, eles descobrem os restos de uma refeição. Depois, a comissária vê marcas de pneus na frente da casa e decide seguir na mesma direção. Clément e Thierry entram novamente no carro. A comissária dirige rápido. Quando encontram um carro com a porta aberta no fim da estrada, eles descem e seguem o caminho estreito a pé. Eles chegam justo a tempo… Angélique já caiu na água.

— Mãos ao alto! — grita Clément.

Manu, que estava estrangulando Pauline, para. Thierry pula na água e ajuda Angélique a sair enquanto Clément algema Manu.

— Você teve sorte — diz a comissária. — A busca pela sua mãe quase te custou a vida.

— É verdade, eu poderia ter morrido — diz Pauline —, mas pelo menos encontrei uma resposta para minhas perguntas. E também encontrei uma irmã — diz ela, mostrando Angélique.

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ADIR FERREIRA

Professor poliglota, desde 2007 produz conteúdo online e é autor dos cursos Francês Autêntico, Pronúncia Prática, Domine o Subjuntivo, Francês com Filmes e também de vários e-books para o aprendizado da língua francesa.

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